Autobiografiction pas fictive

   Son dos la torture tellement il est douloureux, surtendu par les peurs, elle ne sait pas quoi faire pour se calmer et bien au contraire elle sent que viennent se greffer à la douleur physique les "Refoulés" moraux...

   Le coeur s'accélère désesperement et elle sent l'angoisse monter sans comprendre pourquoi. Elle a si mal... le corps entier se tend en un hurlement de colère incontrolée. La rage sourde et intense de la contention explose. Trop plein de sentiments qu'elle voudrait oublier, qu'elle tente d'étouffer mais qui prennent le dessus pour l'écraser...

   Elle commence par suffoquer sans plus savoir où elle est réellement, elle ne reconnait plus les murs de sa chambre et se trouve toute étonnée quand elle croise son visage hagard à travers le reflet du miroir. Ses mains palpent la peau sans qu'elle existe pour autant, tout est si trouble...

   Alors le sentiment d'etre prisonnière d'une réalité inexistante ou qu'elle refuse apparait, bientot suivi par un besoin intense de détruire, de hurler, de frapper... Elle imagine son poing rageur et coupable de l'être qui traverse la vitre, brise le miroir, jette la lampe a terre pour que l'ampoule éclate dans des milliers de diamants sanglants. Elle bouge, mouvante dans des abysses familièrement inconnues et rejoint la fenetre. Vision de la rue éclairée, dans sa rage contenue elle colle son front a la vitre mais le choc est violent, elle est si énervée ! Le contact glacé lui fait prendre conscience de son état . Come un lion en cage, elle repart, elle tourne, ne sachant pas où se mettre.

   Dans le doute, la solution s'impose d'elle même : elle s'assoit. De toute manière, sa tête tourne pour lui faire perdre encore un peu plus le controle. Elle est toujours aussi tendue sans connaitre les causes. Pourquoi toute cette violence interne ??!

   Envie de HURLER !! se relève pour se vautrer sur le lit. étouffe les cris désespérés dans l'oreiller. marre ! Elle le jette au loin. De nouveau sur le sol, envoi valser tout ce qu'elle trouve, livres, chaussures... et puis pour se calmer, elle se colle une baffe.

   La joue picote vaguement mais rien n'y fait, elle croit comprendre que c'est tout ce qu'elle garde en elle qui remonte, et tout d'un coup, ce n'est pas supportable... De nouveau assise, elle commence vraiment à trembler, le coeur qui explose et soudain, vision du chat! Le chat qu'elle est en train d'étrangler, un gentil petit chat noir si mignon... Le malheureux se débat et essaye un peu de la griffer mais il est trop gentil pour ca, il se laisse mourir, le cou tordu par ses mains perverses. Comme elle se déteste à ce moment là! Elle ne peut pas s'empecher de serrer de plus en plus fort le cou de l'animal, sa vengeance sera terrible...

   Oh cette image du chat... elle a vraiment peur tout d'un coup, elle ne veut pas lui faire de mal! pourquoi ? pourquoi ? et ce n'est qu'une image ! rien qu'une divagation de l'esprit! Ahhhh... va-t-en! je ne veux pas te faire de mal... C'est bien dans ta tête: le chat est impuissant et sa chaleur t'envahit lorsqu'il meurt mais tu le voit en même temps se venger et tu vas jusqu'à entendre ses miaulements d'agonie...

   Elle a beau fuir, elle se retrouve bloquée contre le mur, elle glisse le long pour se retrouver une fois de plus écroulée par terre mais IL est toujours là... Alors tout devient d'un comique horrible, elle entre dans le "cauchemar hilarant"... Ce chat qui agonise, ces cris... elle chute, elle sombre...

   Et soudain, un cri lui échappe, pas étouffé celui là. Au son de sa voix, elle craque, et alors elle commence à rire, à rire, sans pouvoir s'en empecher. Le rire et la peur, le rire et les tremblements, le rire qui fait pleurer. Ses mains pulsent sous les soubresauts mélés de larmes et de rire. Elle sent qu'elle perd véritablement tout contrôle sur elle même. Elle sent qu'elle va hurler comme une folle, impression de ressembler à la femme enfermée dans Jane Eyre... Elle rit, elle rit du chat mort, elle rit de sa folie, elle rit de son état, elle rit de ses pleurs et elle prend peur de son rire qui n'est pas naturel, FOLIE... Pauvre folle, tes nerfs te lachent...

   Dans un sursaut pour se protéger de ce qu'elle voit poindre elle se jette hors de sa chambre et reste bloquée en haut des escaliers, elle croise maman.... ne peut rien lui dire et elle tremble comme une feuille, comme une folle...

   Alors ca recommence comme la dernière fois, elle descend en bas après avoir effrayé sa soeur, son papa s'énerve et lui ordonne d'arreter "quesquia encore ? ca suffit maintenant!" AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA laissez moi!!!! met toi à ma place si tu veux!!! NOn maman ! ne me touche pas!! va-t-en mais reste là, pourquoi tu t'énerves toi aussi ??

  Je n'en peux plus...

Comments

[polgara]

ce texte j'aurai pu l'écrire moi-même... pourquoi lis-tu dans mes pensées? Elles sont secrète tu sais! à moins que tu ne soit une soeur jumelle perdue..... je sais pas
pour info, je l'avais copier-coller dans mon ancien blog, en y ajoutant quelques points personnel à la fin, désolée....