Tu le fais exprès, morbide complaisance
C'est les vacances depuis bientôt deux semaines, tu étais censée réviser pour cette semaine de bac blanc à la rentrée, mouai... De temps en temps, par ci par là on ouvre un cahier, on fait une fiche mais bon, ce n'est pas la grande forme... CE N'EST JAMAIS LA GRANDE FORME AVEC TOI, TU TE PLAINS TOUT LE TEMPS. Oui, je sais et pourtant, c'est comme ça quand même, je ne fais aucun effort, rien, pas l'envie, trop mauvaise pour même essayer, TU NE LE MERITE PAS DE TOUTE FACON ! Alors à quoi bon s'acharner ? Encore un peu de stupidité, mais peut être aussi l'espoir, l'espoir qui fait vivre, qui fait croire à l'impossible, par ce que sans ça, il n'y a vraiment plus rien.
L'espoir que tout ira mieux un jour, que ce n'est que passager même si ça commence à durer...je laisse tout s'écrouler par ce que je suis incapable de me faire violence bien qu'on m'ai souvent dit que c'était nécéssaire... Je te laisse fuir loin de moi alors que tu es ce que j'ai de meilleur, que sans toi, les sourires seraient vains, vides et inutiles, inexistants presque... Mais alors pourquoi tout recommence ? pourquoi ai-je l'impression de n'être qu'un pantin sans vie ? Pourquoi je me sens si triste même à tes cotés ? Les larmes ravalées... J'ai besoin de toi ! "phase off, phase off, phase off, phase off..." triste rengaine dans ma tête, je ne veux pas y croire et même si tu m'as dit de ne pas m'inquiéter, j'ai peur...
Je me sens comme un boulet, un fardeau pour tout le monde, même pour moi. Je suis lâche. Je me laisse croire que je n'arrive pas à parler pour ne pas avoir à le faire. Oui, lâche...